mardi 30 décembre 2014

Retour sur Noel et bilan 2014

Ca y est, le marathon de Noël s'est achevé hier avec notre retour à la maison. Il nous reste à le fêter avec Beau Papa, mais je sais que ce sera moins pantagruélique que les Noël de la semaine dernière.

Tout s'est globalement bien passé. Le 24 au soir, nous avons été très raisonnables. On a réveillonné avec ma maman et mon frère. Ma soeur, avec mari et enfants étaient dans la belle famille (la belle famille de ma soeur méritera un article spécial, faut que je le note dans un coin de mon esprit celui là!). 
Le vendredi soir, nous sommes sortis comme quand on était jeunes avec un couple d'amis (restau+pub, houhou!!).
Le 25, repas du midi et du soir dans la famille de Monsieur et de nouveau un gros Noël dimanche midi, toujours chez maman avec mon frère, ma soeur et famille cette fois ci.

Bref, tout s'est donc bien passé jusqu'à ce que la gastro s'invite. Tout a commencé par Princesse (qui l'a attrapée via un petit cousin), puis moi même et enfin, Grand. Monsieur commence à se sentir mal aujourd'hui et je pense que nous en aurons jusqu'à la fin de semaine, pour finir les vacances en beauté!

Je pense que nos organismes respectifs nous font payer les excès à répétition de la semaine dernière. Princesse et Grand ne mangent donc plus rien depuis 3 jours. On veille à ce qu'ils boivent et on essaie de leur caler un morceau de pain de mie ou de banane dans le bec de temps à autres...

Il était prévu que nous allions chez des copains demain soir, mais je pense que nos plans vont êtres revus, c'est quand même pas chic de leur apporter nos virus le soir de Nouvel an, et en plus, on a pas trop le coeur à fêter pour tout dire. Je pense qu'on va donc faire un  réveillon sponsorisé par Picard et se mettre au lit, genre vers 22h (On est des foufous ici!!)

Vient maintenant le moment de faire le bilan de 2014. Je ne sais pas trop ce que je peux en dire. 

Sur le plan pro, j'ai repris en janvier après 8 mois à la maison (fin de grossesse un peu chahutée, donc mise en arrêt par la SF, puis congé mat, puis solde de tous mes congés en retard). Cette année aura donc été pour moi celle de la remise en question. Est ce que je suis vraiment faite pour ca? De toutes évidences, la réponse est non. Est ce que ca me convient de faire ca? Clairement non. Pourquoi est ce que je continue alors? Parce quand on a une famille, on ne peut plus se permettre de claquer la porte sur un coup de tête et que je ne partirai pas sans plan B.

Sur le plan familial, mes enfants sont juste deux petites pépites qui grandissent définitivement trop vite. Ils m'usent parfois, me font tourner en bourrique souvent, me font mourir d'amour tout le temps.
Je me surprends quelquefois à me demander ce que serait la vie sans eux, si ils n'avaient pas illuminé mon existence. Je ne sais pas quoi répondre à cette question. Tout ce que je vois, c'est que pour rien au monde je ne reviendrai en arrière. Je sais qu'en l'état actuel des choses, je ne peux pas passer plus de temps avec eux que je n'en passe aujourd'hui. Si je devais alors changer quelque chose, ce serait la qualité du temps passé ensemble.

Sur le plan amoureux, j'ai la chance d'avoir un homme en or, qui en plus d'être un père formidable, est l'homme idéal, mon homme idéal. Je ne dis pas qu'il n'y a jamais de moments de tension ou de crise, mais il sait exactement comment désamorcer les situations. Il connaît mon caractère et compose. 
Si on m'avait dit il y a 11 ans: "C'est avec lui que tu feras ta vie et il sera le père de tes enfants", je ne sais pas si j'y aurai cru sur le moment. 
Aujourd'hui, après tout ce chemin parcouru, je sais qu'il est et qu'il restera celui qui a permis que je devienne ce que je suis aujourd'hui, et je lui en suis reconnaissante, quoi qu'il arrive.

Sur le plan amical, je sais que je ne suis plus autant disponible pour mes vieilles amies qu'avant les enfants. On essaie malgré tout de se voir à 2 ou 3 une fois par mois autour d'un bon dîner. Je souhaite vraiment que nous gardions ce rythme. Pendant ces 3 heures, on décompresse vraiment et on redevient en quelques sorte les ados que nous étions, à parler de tout et de rien (et pas QUE des enfants), refaire le monde et rire jusqu'à en avoir mal au ventre.

Donc, le bilan est quand même plutôt positif. Reste à garder le cap, corriger ce qui est corrigeable et tenir les bonnes résolutions 2015, mais il me reste encore quelques jours pour les écrire!

lundi 22 décembre 2014

Savoir qu'on a fait les bons choix

J’ai eu ce week end une de mes meilleurs amies au téléphone. De celles que je connais depuis plus de dix ans, de celles que j’ai connues bien avant d’avoir des enfants, et de celles qui ont une pile de dossiers inavouables sur la jeune femme que j’étais à l’époque.

Elle a un parcours plutôt atypique. Elle voyage 80% de l’année, part souvent en missions humanitaires et se lance dans des projets qui peuvent paraître complètement fous. Je la vois donc assez peu ces derniers temps et elle me manque.

Nous avons eu une jeunesse assez similaire, mais notre vie d’adulte est radicalement différente.

Je suis celle qui est en CDI depuis 8 ans, et toujours dans la même boite, celle qui est avec le même homme depuis 10 ans, celle qui a fait 2 enfants, celle qui a acheté une maison, celle qui a un lave vaisselle, bref, je suis un peu la « tradi » de notre binôme.

Quand elle est en France, elle va de CDD en CDD, elle a quitté son homme au bout de 6 ans de vie commune, sur un coup de tête et enchaîne les relations plus ou moins stables (surtout moins d’ailleurs, je ferai un jour un billet sur les nanas qui sont de véritables aimants à connards), n’a pas froid aux yeux, peut partir au bout du monde du jour au lendemain parce qu’une asso lui propose une mission au fin fond du Sénégal. C’est donc l’aventurière par excellence.

Sa vie me faisait un peu rêver, sans que pour autant je ne sois déçue, ou blasée de la mienne.

Quand j’ai eu son appel, ca m’a fait un bien fou. Entendre sa voix (parce que les conversations via FaceBook, c’est quand même pas tout à fait pareil).

Et là, elle me raconte. La difficulté de la dernière année, dans un pays étranger, dont elle a du apprendre la langue et les coutumes en très peu de temps. La difficulté d’elle a eu à vivre dans un pays où les femmes ne sont considérées que comme une sous-catégorie. La relation avec ce type malsain qui l’a littéralement brisée, physiquement et moralement. Elle m’a raconté la violence des mots, la violence des coups. Elle qui habituellement se drape dans ses principes d’égalité, entre les hommes et les femmes, entre les Hommes tout court, est ressortie complètement démolie. Après ce retour en France, elle avait pour projet de repartir là-bas, pour finir ce qu’elle avait commencé. Elle en est incapable, et j’ai tout fait, je fais tout, pour la retenir, pour ne pas qu’elle retourne dans cette galère. Je lui ai dit que ce n’était pas un échec, mais une expérience dont elle se souviendra toute sa vie.

Autant dire que quand elle m’a dit : « Rends toi compte, j’ai 33 ans, je n’ai rien construit. Ni couple, ni famille, ni rien de matériel. La chose que je possède et qui a le plus de valeur, c’est mes skis! ». Au-delà de toute considération matérialiste liée aux skis, ca m’a fait froid dans le dos.

Je sais que le modèle de vie que j’ai construit n’est pas celui dont rêve tout le monde et qu’il en existe autant que de personnalités.
Elle m’a clairement dit qu’aujourd’hui, cela ne lui manquait pas de ne pas avoir d’enfant et de famille à elle, mais que demain, si l’envie lui prenait, elle aurait tout à recommencer.
Trouver un type gentil qui l’accompagne et qui l’accepte comme elle est (au vu de ce qu’elle vient de traverser, le type à intérêt d’être très très gentil et très très patient…), avoir l’envie de se lancer dans l’aventure, de construire quelque chose.

Alors non, elle n’est pas périmée, mais ca l’angoisse.

Je la rassure comme je peux, avec mes mots, mais j’ai parfois du mal à les trouver tant  nos choix de vie sont diamétralement opposés. Et je l’aime tellement ma copine, que je suis mal qu’elle soit mal.

Après avoir raccroché, je vois mes Loustics, leur père, et notre vie.
Et là, je me dis que même si tout n’est pas parfait, si on crie, si la maison n’est pas rangée, si mon travail n’est pas celui que je souhaite faire encore longtemps, si on a des cernes sous les yeux, je sais que j’ai fait les bons choix. Et que je n’ai aucun regret.





mercredi 17 décembre 2014

De l'art de lâcher prise

Hier soir, j’ai agrémenté mon bain de sels que Monsieur m’a offert à la naissance de la Princesse.

Il n’a pas compris que le bain était proscrit les semaines suivant l’accouchement. Donc, pendant quelques temps, j’étais condamnée à les regarder avec envie sans pouvoir les utiliser… Bref… C’est l’intention qui compte hein…

J’ai donc un assortiment composé de sels de bain portant les noms alléchants de :
-         Coup de froid
-         Sommeil profond
-         Lâcher prise

(Si ca vous fait vraiment envie, vous les trouverez chez Natures et Découvertes)

Alors, me voici, à bloquer pendant plusieurs minutes.

Lequel choisir ?

Coup de froid ? Ca ne fait pas bien chaud, je vous l’accorde, mais le bain devrait résoudre ce problème là.

Sommeil profond ? Foutu pour foutu, ce ne sont pas des sels de bains qui me feront passer une meilleure nuit. D’autant plus, que le dodo haché ne dépend bien sur pas de moi, mais des petits cris de putois de l’un ou l’autre de mes loustics. Imaginons que, grâce à ce bain bienfaisant, je ne me réveille pas, Monsieur étant frappé de surdité nocturne, c’est un coup à se retrouver à huit dans le lit le matin (les divers doudous étant comptés dans l’effectif), sans s’être aperçus de rien !

Lâcher prise ? Ooooh lâcher prise… Est-ce que le sel de bains agit comme une potion magique. De celles qui effacent de ta mémoire les moments désagréables, ou qui te font voir la vie en rose, ou encore perdre ces foutus 8kg en trop d’un seul coup ?
Lâcher prise… En suis-je seulement capable ?

Depuis que je suis mère, j’ai l’impression d’être en permanence sur le qui-vive. Tout du moins, en ce qui concerne les enfants.
Du matin au réveil au soir au coucher, la question qui m’obsède est « qu’est ce que j’ai oublié ? ».
Parfois Souvent rien, souvent parfois, c’est le cas. Et quand c’est le cas, j'imagine que ca aura des conséquences désastreuses.
Imaginez, oublier de mettre le doudou dans le cartable pour la sieste ! Quelle mère ignoble peut passer à côté de ca !!
Oublier de payer la crèche alors que c’était le dernier jour ! Mais quelle mère étourdie elle se farci, la pauvre princesse !
Oublier que dans une semaine c’est Noël alors qu’il reste encore une dizaine de cadeaux à prévoir. Non mais sans déconner, à quoi elle peut bien penser celle là ?! Elle a de l’eau à la place du cerveau ?

Donc, va pour les sels de bain « Lâcher prise ».

Je me plonge dans mon bain chaud qui sent les huiles essentielles et là, je me laisse aller, à ne réfléchir à rien, si ce n’est à la musique du générique de Robocar Poli qui me trotte dans la tête depuis le matin. Je suis détendue…. Il semble que je lâche pri…..

OH MERDE !!!!! J’ai oublié de préparer le repas de Princesse pour demain midi !!!

Yeux qui s’ouvrent en grand ! Manque de se fracturer le crâne en se relevant d’un coup (et en glissant dans la baignoire, of course !!). Et prise de conscience…

A ce moment là, je pense à ce que m’a dit Grand tout à l’heure, quand il a colorié le nez de sa sœur avec un feutre rouge parce que j’ai dit juste avant qu’elle était un petit clown. Face à ma réaction, qui illustrait tout, sauf le « lâcher prise », il me sort d’un air nonchalant : « Mais c’est pas graaaaave, maman…. »

Et effectivement, ce n’est pas graaaaave… Le feutre disparait avec un petit coup de gant de toilette, la crèche sera payée avec un jour de retard, Grand fera la sieste dans son doudou, ou ne dormira pas et pour le repas, Princesse aura un petit pot.

Relativiser. Voici le mot d’ordre. C’est en tout cas ce que m’apprennent mes enfants.
Je suis de nature inquiète, pour tout, tout le temps.
Et eux me rappellent qu’en effet, tout n’est pas grave. Je ne dis pas que rien n’est grave hein !!
Mais, depuis le bain de « Lâcher prise », je me dis que l’important est de rester concentrée sur l’essentiel, que je ne peux pas tout contrôler, pas penser à tout, tout le temps.

Et le reste, ben, c’est pas graaaave !


La bonne résolution tiendra le temps qu’elle tiendra, et après, je reprendrai un bain !

dimanche 14 décembre 2014

4 ans, please HELP!

Quel week end!! 
Après le spectacle et la soirée de Noël de la crèche de la Princesse vendredi soir et le spectacle de Noël du CE hier après midi et enfin, une journée de famille (le frère de Monsieur et sa douce, la cousine des Loustics et Papy), je me sens un peu..... comme qui dirait........vidée.

Il se trouve que les Loustics sont un peu lourdingues ces derniers temps. 
Surtout mon Grand.

J'avais entendu parler du Fucking 4, mais là, j'en bave un peu pour tout dire.

Je sais qu'en ce moment, pas mal de choses se combinent pour nous rendre la vie impossible. La période scolaire a été longue et les vacances sont attendues de pied ferme par sa majesté de Grand, Noël approche avec toute l'excitation qui le caractérise et aussi, il a un tempérament que je définirai comme plutôt affirmé.

Si bien que je suis amenée à me questionner aussi sur notre manière de dresser d'éduquer l'enfant.

Je me rend compte que je crie beaucoup ces temps ci. Nous n'avions pas eu à recourir souvent à la punition jusqu'alors et depuis quelques mois, c'est quotidien.

Tout est prétexte à provocation, négociation, baston.

Jusqu'en début d'année, une simple explication suffisait et on arrivait (à peu près) à nos fins. Grand avait juste envie de faire du zèle et de plaire à ses parents à tout prix. 

Cet âge d'or est désormais révolu (je parle de la période des 3 ans).

Faut dire qu'entre temps, on a été un peu vache avec lui. On lui colle une petite soeur dans les pattes, on lui demande d'être propre pour rentrer à l'école et on l'y envoie, à l'école.

Donc oui, ça fait beaucoup pour lui tout seul, mon si petit Grand...

Les premiers mois se sont malgré tout bien passés. Avec le recul, je pense qu'il était entrain d'élaborer une stratégie pour nous faire payer tout ça. Et bien, on peut dire que c'est un fin stratège le Grand. Parce que maintenant, on en bave bien comme il faut.

Alors, comme je le disais, je me remets en question.
Il sait précisément les points auxquels je suis particulièrement attentive, à savoir être poli, ne pas faire de peine, respecter les gens et le matériel et c'est justement sur ces points là qu'il appuie.

Je me retrouve donc avec un Grand insolent, qui ne prend plus soin de ses affaires, qui se bagarre à l'école (et à la maison) et qui n'écoute rien (du tout du tout).

C'est le lot de beaucoup de parents d'enfants de son âge me direz vous. Oui, je sais, mais ça ne me console pas, hein!

Me voilà donc à vouloir booster mon autorité:


Donc, je lis, je vais à des conférences sur, je cite, "Autorité et éducation" (nulle, on ne m'aura même pas appris la moindre prise de Krav Maga qui aurait été bien utile au moment de le mettre dans le bain!), j'en parle autour de moi, j'en parle avec lui, pour essayer de comprendre si il veut me faire passer un message, j'en parle à ses maîtresses et ATSEM, pour savoir comment ça se passe à l'école.

A l'école, il sait bien se comporter pendant les périodes d'activité. Il comprend les consignes, les applique, lève le doigt pour parler, attend son tour pour se laver les mains MAIS (car, bien sur il y a un MAIS), les périodes de changement d'activité et les récréations deviennent vite prétexte à déclencher la guerre civile. La maîtresse me précise que ce n'est pas spécifique à Grand, mais que le groupe "garçons" de la classe (le groupe s'est constitué "naturellement", il n'est pas dans une école où les filles sont séparées, hein!) est particulièrement vif, et étant donné que le groupe "garçons" constitue 80% de l'effectif de la classe, bah........c'est un carnage.

Alors, j'en ai parlé avec d'autres parents, et eux aussi ont tendance à trouver que les enfants sont durs à gérer en ce moment (Hop, la culpabilité de lui avoir calé une petite soeur s'effrite petit à petit... même si ça n'a probablement rien arrangé).

Comment ça se manifeste? Des caprices, des crises de hurlements parce que "jeveuxpasletshirtvertjeveuxlestarwarsquiestdanslamachineàlaveeeeeeeeeeeerr!!, des "je me comporte n'importe comment" (je crache sur maman, ben ouais, juste pour voir si ça la fait criser), et j'en passe...

Alors, je sais, j'ai un grand de 4 ans, il teste les limites...
En termes d'autorité, on est stricts sur certains aspects, ceux énumérés plus haut, mais quand même assez cool sur d'autres qui, pour nous, n'ont pas de sens (non, il ne fera pas de bisou à la vieille dame qui pique juste parce qu'elle lui a demandé, non, il ne finira pas son assiette de choux de Bruxelles pour faire plaisir à Mamie, etc etc).

Avec Monsieur, si on est en désaccord, on ne se contredira pas devant lui, mais après, une fois Grand au lit, on se dira "là, tu y es allé(e) un peu fort", ou, "Tu aurais pu dire qqch quand même!", mais jamais devant lui. On avait tendance à lui faire le coup du "Si à 3 tu n'as pas rangé tes jouets, je les confisque". Ça marchait au début, puis plus, mais on ne confisquais que rarement les jouets (faible le parent, faible).

Mais là, ça dégénère pas mal quand même, d'où les bonnes résolutions prises en avance sur 2015:

- On a décidé de prendre du temps de qualité avec lui (On ne joue pas aux cartes en préparant le repas du soir par exemple, c'est sérieux les cartes!)
- On se tient à la punition annoncée (jouets confisqués, coin, privé du sacro saint dessin animé hebdomadaire)
- On ne transige pas sur les règles de base (politesse, gentillesse et respect)

C'est, me direz vous, la base de tout. Mais se tenir à ces principes après une journée au travail, qui s'est plus ou moins bien passée, qu'on a envie de profiter des Loustics et pas forcément de jouer le rôle de l'arbitre ou de la méchante, et qu'eux même sont vannés par leur journée, c'est pas forcément ce qu'il y a de plus easy.

Et nos mères!! Crois tu qu'elles nous auraient prévenues?? En nous disant "c'est le plus beau métier du monde", elles auraient pu ajouter "mais prépare toi à en chier!"

Et vos 4 ans à vous? Ils sont calés sur le même modèle?

vendredi 12 décembre 2014

Et si....

Je ne lis jamais les faits divers. Tout simplement parce qu'ils relatent toujours des faits sordides, concernent souvent des enfants, et parce que je n'arrive pas à me mettre face à l'horreur que peut parfois engendrer l'espèce humaine.

Celui ci ne m'est pas arrivé au détour d'un article de presse, mais par SMS.

Un SMS de belle-maman reçu cet après-midi et qui disait: "R a perdu sa sœur tragiquement".

6 mots.

R est le mari de la cousine de mon homme. Je ne connaissais sa sœur qu'au travers de ce que lui et sa femme nous en ont dit. Je ne l'ai jamais rencontrée. De ce que j'ai pu comprendre, c'était une personne agréable, dynamique, positive. Et maman.

Un accident de voiture.

Elle avait deux petites filles, dont une de six mois qui était dans la voiture avec elle. La petite s'en est sortie avec de légères blessures.

Alors voilà. C'est donc ça. On vit, puis tout peut nous être repris, du jour au lendemain.

Je ne m'étalerai pas ici en considérations métaphysiques, ou philosophiques.

Tout ce que je vois, c'est qu'on avait à peu près le même âge, qu'on avait à peu près la même vie et qu'aujourd'hui, pour elle, c'est fini. Que ses deux petites filles vont grandir sans leur maman, avec un papa démoli, qui mettra du temps avant d'attaquer la phase de reconstruction.

Oui, ça arrive tous les jours, mais comme je le dis plus haut, je ne lis pas les faits divers.
Je veux me voiler la face par rapport à tout ça. Si on y pense me direz vous, on ne sors plus de chez soi. Et bien oui, c'est ça, on ne sors plus de chez soi.

Depuis que je suis mère, ou plutôt, depuis que j'ai été pour la première fois enceinte, je suis dans un état de perpétuelle inquiétude, mais plutôt pour mes enfants (nés ou à naître). Peur pour eux, peur qu'on leur fasse du mal, qu'on leur fasse de la peine, qu'ils soient tristes, qu'ils aient froid, peur qu'ils aient peur.

Je ne peux pas les mettre dans du coton, d'accord, mais ça n'empêche. J'essaie de faire confiance au personnel de la crèche (confiance absolue gagnée) et de l'école (sans commentaire), mais il y a les autres, les inconnus, l'inconnu, le facteur pas de bol qui fait que c'est sur l'un des tiens que ça tombe.
Ce sentiment, j'apprends à vivre avec. J'essaie tant bien que mal de l'apprivoiser, de le dompter.

Mais une des choses à laquelle je n'ai que peu, voire jamais pensé, c'est "Et si il m'arrivait quelque chose? A moi?".
Je m’accommode et passe outre les maladies courantes qui peuvent faire que je ne peux m'occuper d'eux momentanément (l'angine qui cloue au lit, la gastro qui cloue... enfin vous voyez...), mais si il m'arrivait je ne sais quoi qui m'éloigne d'eux sur du long terme, ou définitivement.

Je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils ne manquent de rien, matériellement, affectivement.

Mais le manque d'une maman, merde, quand même.

Que se rappelleraient ils de leur mère? A l'âge qu'ils ont? Si ce n'est ce qu'on leur en raconte et ce qu'ils en voient sur les photos.

Le questionnement est le même pour un papa, hein! Je ne veux pas attirer aux mamans les lauriers de la parentalité, mais bon, si mon homme veut s'épancher sur ses interrogations, il n'a qu'à écrire un blog lui aussi!

Je ne trouverai pas de réponse à ces interrogations. Je ne calmerai pas ces angoisses.

Mais ce soir, je pense très fort à la sœur de R, à son mari, et à ses deux petites filles, si petites


mercredi 10 décembre 2014

Qu'est ce que tu veux mon vieux, dans la vie on fait ce qu'on peut, pas (toujours) ce qu'on veut

Il est 21h57 et je rentre du bureau.

Ce n'est habituellement pas le cas, mais obligations obligent...

J'aime bien mon job. Ca fait aujourd'hui 8 ans que je suis dans l'entreprise, mes missions ont évolué, mon salaire est plutôt correct et l'équipe est vraiment super.

Alors, me direz vous, c'est merveilleux.

Mouais, pas tant que ca.

Le hic, c'est que je m'ennuie. J'ai l’impression de ne plus apprendre grand chose, et donc ma motivation n'est pas au plus haut (je crois la distinguer au fond de ma chaussette!).

Le pire, je dirai que c'est cette impression de ne pas être utile à qui que ce soit. Alors si, je suis utile à mon entreprise, ca j'en ai bien conscience, mais en termes d'accomplissement, je peux pas dire que ce soit en corrélation avec mes envies et besoins.

Quand j'étais plus jeune, je voulais être orthophoniste. Le langage a pour moi une importance toute particulière. 
Ne pas en maîtriser le fond et la forme est un sacré obstacle, que ce soit dans la vie de tous les jours, pour trouver du travail, avoir une vie sociale... Et donc, je trouvais (et je trouve toujours) que c'était une chic idée de pouvoir aider des personnes qui auraient besoin d'un petit coup de pouce en la matière.
Ce qui me plaisait aussi, c'était la diversité des personnes concernées. Et surtout, SURTOUT le sentiment de me sentir utile.

Mon petit frère a été longtemps suivi par un orthophoniste et j'étais à chaque fois captivée par l'art et fascinée par les résultats et la progression.

Après, la vie fait qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut et que j'ai du opter pour un "circuit-court" via un Bac+2 dans un domaine qui me plaisait plus par tradition familiale que par vocation.

Et repartir maintenant, pour 5 ans, dans une école loin de chez moi.... et surtout, avec des enfants si petits. Je ne m'en sens pas le courage ni la force.
En plus de ca, il faut bien vivre et 5 ans sans revenu fixe, c'est juste impensable.

Oui, des excuses, encore des excuses...

Je garde donc ce projet dans un coin de ma tête, pour plus tard...

En attendant, je postule sur d'autres jobs. Des postes qui ne permettront pas nécessairement d'atteindre mes objectifs en termes d'accomplissement, mais qui me feront connaître d'autres environnements que celui du cocon que je me suis créé.

Repartir à zéro avec une solide expérience, c'est quand même plus simple, mais pour faire quoi? 

J'ai quand même des scrupules à me dire que je me prépare à quitter cette boîte que je connais si bien, que ce n'est pas le moment pour mon chef (mais ce n'est jamais le moment bien entendu).

Comme je l'évoquais avec une autre blogueuse, quitter notre environnement familier, c'est un peu comme une rupture amoureuse, on a une boule au ventre en pensant à l'inconnu qui nous attend et on regarde derrière soi de nombreuses fois avant de passer la porte, de sauter le pas, et j'espère pouvoir avoir ce courage.

mardi 9 décembre 2014

Hé maman, maman, maman, pourquoi tu blogues?

C'est vrai ça, après tout, pourquoi elle blogue maman?

Mon ptit chou, maman blogue parce qu'elle a parfois des choses à raconter qui sont cachées au fond d'elle, dont elle n'a pas forcément envie de faire part aux gens qui lui sont proches.

Tu sais, parfois souvent maman, elle aime bien parler de toi et de ta petite soeur, de papa, de ses copines et de ce qu'elle fait au quotidien, mais elle n'est pas sure que les gens autour d'elle aient vraiment envie de l'écouter les bassiner avec ses marmots, avec sa petite vie, avec des choses qui, parfois, ne les regarde pas.

Alors maman écrit, sur internet. Et peut être que des gens la lisent, ou peut être pas; L'essentiel, c'est que maman puisse se raconter un peu, et plus tard, quand vous serez grands, et quand elle sera plus vieille, elle prendra peut être plaisir à relire tout ce qui a été écrit.

En plus de ça, maman peut se cacher derrière un autre nom que celui qui est le sien. Tu sais, c'est un peu comme quand tu dis que tu es Spiderman et que tu ne réponds que quand on t'appelle comme ca. 
Quand tu t'appelles Spiderman, tu te sens fort et prêt à tout, et bien maman c'est pareil, quand elle s'appelle Poupoupidou (ouais, ca va, arrête de rigoler hein!) et bien rien ne l'arrête, elle peut dire, ou ici écrire, tout ce qui lui passe par la tête. Ce qui lui fait plaisir, ce qui l'attriste, ce qui lui a plu ou encore tout ce qui suscite chez elle une émotion. Tu sais, les émotions, tu en a appris quelques unes à l'école.

En plus, sur internet, maman lit les blogs d'autres mamans et d'autres papas qui ont souvent les mêmes préoccupations qu'elle et qui rencontrent parfois les mêmes problèmes/questionnements/bonheurs/moments de loose (barrez la mention inutile).
Alors maman, ca lui permet de s'assurer que c'est normal que toi et ta soeur vous la fassiez tourner en bourrique, que c'est normal qu'elle se sente parfois un peu perdue (soit ivre de bonheur, soit juste soulée), et que finalement, maman n'est pas toujours si merdique (oooohhhh!! Gros mooooot)

Maman ne fait pas que bloguer mon petit chat, elle twitte pendant ses heures de travail (et oui, c'est maal!), elle commente chez les autres, et j'ai l'audace de croire que c'est souvent avec bienveillance et gentillesse, comme je t'ai appris mon petit chat, l'important, c'est d'être gentil et disponibles pour écouter les autres.

Voila, en résumé mon ptit chat, maman blogue pour garder une trace et créer du lien, et tout simplement, parce que ca lui fait du bien...

- Ah bon, d'accord. Hé maman, maman, maman, t'as vu, ma ptite soeur elle mange sa soupe avec la pipette de Doliprane!! (vécu ce soir, si, si...)

- Mwé.....




lundi 8 décembre 2014

Mon beau sapin!

Ce week-end, pour occuper les morveux (si, si, c'est le terme tout à fait adéquat en ce moment!!), on s'est lancés dans la décoration du sapin.

Même si aujourd'hui, on a encore une vieille daube en plastoc dégotée à la Foirfouille ou Gifi, mon rêve secret est de faire trôner un jour un fier Nordmann dans mon salon.
Avec la Miss Boufftout et le jeune Padawan testeur de sabre laser, j'ai trouvé plus prudent, cette année encore, de lutter contre mes pulsions et de redonner sa chance au vieux dégarni.

Voici donc leur oeuvre:



Alors oui, il est bancale et ne ressemble pas à grand chose, mais c'est eux qui l'ont fait, un peu brouillon, un peu fouillis, mais c'est leur première oeuvre commune, donc c'est comme ca qu'il est parfait et c'est comme ça que je l'aime.

Cette période de Noël est vraiment chargée de souvenirs et d'émotions.

Je me souviens qu'enfants, nous avions développé une technique certaine pour travailler au corps nos parents dès la mi-novembre pour commencer les décorations (vaine la technique, pas fous les parents!!).

Et enfin arrivait la date fatidique, celle où on déballait les cartons et où on se jetait sur les guirlandes et les boules pour en mettre le plus possible. Je me rappelle de mon père qui ne nous autorisait pas à poser la guirlande lumineuse. C'était sa responsabilité! Et sous ses airs de ne pas y toucher, je suis sûre maintenant qu'il trépignait autant que nous de l'enguirlander ce sapin.

Puis le réveillon.

Tous les six avec mon frère et ma sœur, mes parents et ma grand mère.

Le pain et le morceau de fromage qu'on déposait pour le Père Noël et ses rennes
Cette manière dont j'ai percé le mystère du grand bonhomme en rouge, tout simplement en faisant semblant de dormir sur le canapé.

Et le matin de Noël...

Le plus dur était certainement d'attendre que tout le monde soit réveillé pour se jeter sur les cadeaux (approximativement, 5h du matin...).
Et une fois tout le monde réuni, alors....

Je me souviens de ces Noël de petite fille qui ont toujours revêtu une importance particulière pour moi. Pas pour les cadeaux, non (enfin pas que...), mais juste par le fait de mettre ses beaux habits, de préparer un repas de fête qui, même s'il n'a pas toujours été un repas de roi, en a toujours eu le goût, et finalement, d'être ensemble.

Puis, avec le temps, des petits nouveaux sont venus se greffer. Les jules, parfois des copains qui se retrouvaient seuls ce soir là et puis, les tout petits. Ceux de ma sœur, et quelques temps après les miens.

Et ca vaut le coup de se donner du mal, pour tout préparer, organiser, savoir trouver ce qui ferait plaisir aux uns et aux autres. Ne serait-ce que pour entendre ces petits rire, les voir amuser l'assemblée et susciter l'émerveillement chez eux quand ils aperçoivent le traîneau du Père Noël dans le ciel (mais si, vous savez bien, ce petit point qui clignote, tout là-haut).

Et puis,

Il y a eu aussi le premier Noël sans ma grand mère.

Il y a aussi eu le premier Noël sans mon papa.

Il manque maintenant quelqu'un à Noël.

Et il n'y a plus de guirlande lumineuse sur le sapin.


dimanche 7 décembre 2014

Le bazar du sous sol

J'ai trié tous les petits vêtements. Ceux jusqu'à 1 an sont donc bien stockés et aspirés dans les housses qui sont sensées ne pas prendre de place (oui, celles qui ns sont pas toujours étanches et qui regonflent au bout d'un moment...).

J'ai nettoyé et rangé la poussette char d’assaut.

J'ai recyclé la petite baignoire en panière à linge.

J'ai donc un sous sol qui ressemble à une succursale d'Aubert et je me dis que je devrais tout vendre/donner.

Outre mon caractère "accumulateur", j'ai du mal à me séparer de toutes ces petites affaires.

Je veux pas me lancer dans une psychanalyse de salon de thé (qui vaut celle de comptoir, croyez moi), mais j'ai du mal à me dire que je n'aurai plus jamais de bébé, que mon ventre sera désormais toujours vide.

Je ne pense pas vouloir d'un troisième enfant. Le fait d'avoir aujourd'hui mes deux merveilles me rend incroyablement heureuse et me prend beaucoup de temps et d'énergie. Je n'imagine pas avoir la force de remettre ca. Malgré tout, je n'arrive pas à m'empêcher de penser "et si..."

Et si il restait une place à prendre dans cette famille?
Et si A. ne voulait pas être la "petite dernière"? (Il en faut bien toujours un/une me direz vous)

D'un autre coté, il y a beaucoup d'arguments aussi pour rester sur notre famille de 4.

Z. est maintenant un grand garçon qui sait et veut faire de plus en plus de choses seul, qui assume son indépendance.
A. est encore petite, mais bientôt son rythme nous permettra de faire tellement tous ensemble.

On commence vraiment à pouvoir ressortir, d'ici un an environ, on sera sortis des couches et les siestes s'espaceront.
Ca m'embête parfois de devoir freiner mon grand dans ses envies parce que sa soeur a besoin encore de dormir le matin et qu'on a encore un peu de mal à improviser (la bougresse en dort ni dans sa poussette, ni dans la voiture)

Alors, recommencer.....

Je ne voudrais pas non plus qu'un de mes enfants soit "l'enfant du milieu". Pour l'avoir vécu, je sais que ce n'est pas la place la plus facile. Ou alors il faut avoir 4 enfants, mais là.....

C'est donc un débat entre coeur et raison qui prend place dans mon esprit. Je sais que je ne regretterai ni l'une ni l'autre des décisions.

Je sais juste que s'il n'y a pas de troisième bébé, je me demanderai toujours comment ca aurait été, à cinq.

Toute cette réflexion partant, je le rappelle, d'un sous sol encombré...

mercredi 3 décembre 2014

Dans les yeux de celles qui savent

Avant d'avoir des enfants, comme beaucoup, j'avais plein d'idées préconçues en tête sur la manière dont ça se passerait quand moi, j'aurai les miens.

C'est ça ouais.....

Je n'apprends rien à personne si je dis que rien ne se passe comme prévu, comme on le souhaite, mais qu'en fait, c'est bien aussi.

Je pense avoir déjà jeté un regard interloqué sur une maman qui traîne son enfant par l'anorak alors qu'il est en pleine tentative de caprice chez Décathlon.

note à l'attention des futures mères: tant que possible, n'emmène JAMAIS ton enfant chez Décathlon. Décathlon, c'est le mal, c'est l'ouverture du champs des possibles pour les caprices et autres agissements complètement incompréhensibles, car là bas, il y a des ballons, des vélos, des trucs à grimper, des tentes (oooohh des teeeennntes!!)

Aujourd'hui, j'ai juste envie de lui mettre la main sur l'épaule en disant que ça va aller, et que si elle veut, je peux aussi lui faire un câlin.

Je pense avoir déjà eu à l'idée que moi, si mes bébés pleuraient, je serai pas de celles qui accourent au premier cri.

C'est ça ouais...

Aujourd'hui, même si c'est moins vrai pour ma deuxième, j'avoue avoir été cette mère qui au premier pleur déboulait dans la chambre pour faire gros câlin bébé maman (quoi? comment ca? tu veux pas te recoucher?). Aujourd'hui encore.....

Je pense m'être dit, en bonne nullipare, que si l'allaitement ne fonctionnait pas, ben je ne me rendrai pas malade pour autant et que je passerai sans problème au biberon.

C'est ça ouais....

Aujourd'hui, je sais que la fin de mes deux périodes d'allaitement ont été un véritable déchirement pour moi. Pas pour mon grand, qui lui m'a un peu jetée au bout de 9 mois en se disant que ça avait assez duré, j'imagine un peu plus pour ma princesse, qui s'est vu refuser le sein au bout de 4 mois pour cause de rupture de stock.

Je pense avoir déjà imaginé ma famille comme celle de la pub Nutella, avec des enfants habillés en, blanc et qui mangent de la pâte à tartiner (cherchez l'erreur), des parents qui surkiffent leur life de parents et qui ne montrent aucun signe de faiblesse et le chien (pfff, le chien) qui ne bave pas sur le canapé.

C'est ça ouais.....

Enfin, c'est presque ça.

Aujourd'hui, ma maison est un joyeux bordel, mes enfants ne mangent pas toujours équilibré, on évite le Nutella au risque de reproduire les grottes de Lascaux dans la maison, ils font des caprices, ils crient, ils râlent, mon jules ne trie pas toujours son linge sale, je n'ai pas souvent de brushing, et alors....

Et oui et alors??

On s'aime hein? Et quelle famille si parfaitement imparfaite!

On a envie de câliner la maman qui galère parce qu'on sait que la veille, c'était nous, et que dans des moments comme ça, ce dont on a besoin, ce n'est pas toujours de solutions (quoi que si, parfois, les solutions, c'est cool), mais de beaucoup de compassion.

La compassion, on la retrouve dans les yeux de celles qui savent


dimanche 30 novembre 2014

Amis du soir, Bonsoir!

Alors voilà, c'est donc ça. Après une longue phase d'observation, de lectures et d'études, j'y suis, je commence à écrire.
Comme je suis plutôt polie, même s'il m'arrive fréquemment de parler comme un bûcheron, je vais commencer par me présenter.
Étant donné que je vais peut être écrire ici des choses assez personnelles, je ne vais bien entendu pas révéler que je m'appelle Claudine Dupont (comment?? C'est déjà pris??) et vais rester cachée derrière l'anonymat que me permet poupoupidou.

J'ai donc 30 ans depuis quelques semaines (bordel, ça fait encore plus vrai quand on l'écrit!), j'habite dans les montagnes de Savoie et j'ai une jolie famille composée d'un grand garçon de 4 ans 1/2, d'une jolie poupée de 16 mois et de mon namoureux (qui n'est pas mon mari, car ici, on vit dans le péché....).

Au delà de cet environnement, j'aime prendre mon  temps, regarder tomber la pluie, sentir l'herbe juste  coupée, mais pour tout ça, le temps, il faut l'avoir. Et ici, c'est bof le cas, entre un job à TEMPS complet, les enfants la plupart du TEMPS, mon namoureux de TEMPS en TEMPS et un semblant de vie sociale si il reste du TEMPS. C'est, comment dire, un peu tendu.

Mais aussi, j'aime écrire, j'aime partager, chouiner sur l'épaule de quelqu'un qui ne me dira pas "tu devrais faire comme ca", mais juste "ca va aller" et qui me tende un mouchoir (ou un verre de vin, ça marche aussi  hein!), rigoler à en avoir mal au ventre....
Écrire, sans réfléchir à la manière d'enchaîner les mots, mais juste  comme ça vient, pour partager, pour vider mon sac, pour demander des conseils, et avoir la prétention de pouvoir parfois en apporter, sur des sujets futiles souvent(comment trouver un moyen de plier cette foutue poussette canne??), et sur d'autrès beaucoup moins, le degré de futilité ne dépendant parfois que du nombre d'heures de sommeil accordé par la nuit écoulée.

Alors, je repasse par là sous peu, et si vous voulez vous asseoir ici, juste pour jacasser au chaud, ou échanger sur vos bébés, votre chien qui bave ou votre tante Lulu (ou l'inverse), faites juste un petit signe...