dimanche 7 décembre 2014

Le bazar du sous sol

J'ai trié tous les petits vêtements. Ceux jusqu'à 1 an sont donc bien stockés et aspirés dans les housses qui sont sensées ne pas prendre de place (oui, celles qui ns sont pas toujours étanches et qui regonflent au bout d'un moment...).

J'ai nettoyé et rangé la poussette char d’assaut.

J'ai recyclé la petite baignoire en panière à linge.

J'ai donc un sous sol qui ressemble à une succursale d'Aubert et je me dis que je devrais tout vendre/donner.

Outre mon caractère "accumulateur", j'ai du mal à me séparer de toutes ces petites affaires.

Je veux pas me lancer dans une psychanalyse de salon de thé (qui vaut celle de comptoir, croyez moi), mais j'ai du mal à me dire que je n'aurai plus jamais de bébé, que mon ventre sera désormais toujours vide.

Je ne pense pas vouloir d'un troisième enfant. Le fait d'avoir aujourd'hui mes deux merveilles me rend incroyablement heureuse et me prend beaucoup de temps et d'énergie. Je n'imagine pas avoir la force de remettre ca. Malgré tout, je n'arrive pas à m'empêcher de penser "et si..."

Et si il restait une place à prendre dans cette famille?
Et si A. ne voulait pas être la "petite dernière"? (Il en faut bien toujours un/une me direz vous)

D'un autre coté, il y a beaucoup d'arguments aussi pour rester sur notre famille de 4.

Z. est maintenant un grand garçon qui sait et veut faire de plus en plus de choses seul, qui assume son indépendance.
A. est encore petite, mais bientôt son rythme nous permettra de faire tellement tous ensemble.

On commence vraiment à pouvoir ressortir, d'ici un an environ, on sera sortis des couches et les siestes s'espaceront.
Ca m'embête parfois de devoir freiner mon grand dans ses envies parce que sa soeur a besoin encore de dormir le matin et qu'on a encore un peu de mal à improviser (la bougresse en dort ni dans sa poussette, ni dans la voiture)

Alors, recommencer.....

Je ne voudrais pas non plus qu'un de mes enfants soit "l'enfant du milieu". Pour l'avoir vécu, je sais que ce n'est pas la place la plus facile. Ou alors il faut avoir 4 enfants, mais là.....

C'est donc un débat entre coeur et raison qui prend place dans mon esprit. Je sais que je ne regretterai ni l'une ni l'autre des décisions.

Je sais juste que s'il n'y a pas de troisième bébé, je me demanderai toujours comment ca aurait été, à cinq.

Toute cette réflexion partant, je le rappelle, d'un sous sol encombré...

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